Phases le projet/ Projektfaser

Première étape: Recherche

Les pensées et les idées menant au projet de réhabilitation sont nées lors d’un interview de Kenneth A. Balfelt en décembre 2006 avec le directeur de la prison de l’époque, Djibrill Noma Sina, où celui-ci l’a informé du problème du taux de récidive (pourcentage d’anciens détenus qui retombent dans la délinquance après la mise en liberté) de 70 à 80 %, et du fait que 80 à 90 % de leurs crimes étaient liés à la pauvreté. Kenneth A. Balfelt a fait des interviews aussi avec le Sultan de l’Aïr, avec son fils, le prince Lacombe, le conseiller du Sultan, le chef de l’union artisanale pour les femmes, un chauffeur de taxi ainsi qu’avec le serveur Alhassane Amoussale (qui est plus tard devenu une personne centrale du projet), tout cela pour mieux comprendre la situation à Agadez. Il était évident que les anciens détenus n’étaient pas capables, à cause du manque de possibilités, de sortir de leurs cours de vie dans la délinquance.  C’est à cette occasion qu’est née l’idée d’aider les prisonniers, par le moyen d’éducation, à obtenir une meilleure situation de vie autant dans la prison qu’après la sortie.

Fængselsdirektør Djibrill Noma Sina, 2006.

Le directeur de la prison, Djibrill Noma Sina, 2006.

Toilettet i fængslet

Le cabinet de toilette de la prison.

De indsattes sovested. Her sover en psykisk belastet person som ikke kom ud i løbet af dagen. I forgrunden Alhassane Halido, som var oversætter for Kenneth A. Balfelt

Le dortoir des détenus. Un jeune handicapé mental y dort sans pouvoir sortir durant la journée. Au premier plan Alhassane Halido, qui fonctionnait comme interprète pour Kenneth A. Balfelt.

Køkkenet i fængslet, hvorfra der serveres eet måltid hirsegrød om dagen og om søndagen en portion ris med en lille klump kød.

La cuisine du prison d’où on serve un repas de bouillie de millet par jour et le dimanche une portion de riz avec un petit morceau de viande.

Mændenes sovesal indenfor ringmuren i fængslet.

Le dortoir des détenus.

Le mur d’enceinte de la prison

Le mur d’enceinte de la prison.

Deuxième étape : Les commencements

Avec l’aide financière du DCCD (Danish Center for Culture and Development), le projet a pu débuter le 28 mars 2007, quand Kenneth A. Balfelt a quitté le Ministère de la Justice avec une autorisation écrite, le permettant à démarrer le projet de réhabilitation à Agadez. Les deux semaines suivantes, Kenneth et l’interprète Alhassan Halido travaillaient sans cesse à arranger, coordonner, parler avec les détenus pour faire le programme du projet et – surtout – créer un réseau solide. Halido connaissait un charpentier qui avait appris son métier dans une prison. Celui-ci nous mettait en contact avec son fils, Mahamat Elhadji, donnant ainsi un fondement pour le projet. Au début, on pouvait enseigner la charpenterie, la couture et l’alphabétisation et – en plus – le prince Lacombe fonctionnait comme entraîneur de football. Après l’inauguration officielle du projet, nous pouvions enseigner les matières suivantes:

  • La charpenterie, quatre leçons quatre jours par semaine
  • La couture, quatre leçons trois jours par semaine
  • Entraînement de football, trois jours par semaine
  • Instruction spirituelle
  • Instruction pour les femmes dans la mise en œuvre d’une entreprise
  • Conseils et information sur le VIH/SIDA

Nous donnons la première priorité à l’enseignement des personnes mineures, les plus pauvres et les illettrés.

Niger

Photo prise à la première réunion concernant le démarrage du projet. Debout de gauche à droite : Maman Adam Elhadi (alphabétisation), Siragi Manman (l’ONG ‘Direction de la protection de l’enfant et de la promotion de la femme’), son chef, Alhassane Halido (interprète), Kafi (conseilleur juridique du sultan – collaboration cessée à cause de corruption), Djibrill Noma Sina (directeur de la prison), Seydou Alhassane (professeur de couture). Assis de gauche à droite : Fatima (Coop des femmes), le prince Lacombe (entraîneur de football), Alhassane Amoussale (serveur, aujourd’hui président de la PSF), Kenneth A. Balfelt, Mahamat Elhadji (entrepreneur de charpenterie, aujourd’hui superviseur de la PSF), Moussa (ami et photographe).

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Le premier rendez-vous avec Mahamat Elhadji sur une coopération future. Nous apprenons qu’il avait déjà trois anciens détenus mineurs en stage.

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Rendez-vous avec Fatima du Coop des femmes sur les matériaux nécessaires pour l’enseignement dans la prison.

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La première leçon du projet – en charpenterie.

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Le premier ministre du Sultan est venu inaugurer le projet. A la grande surprise de tous, il nous a confié d’avoir lui-même été en prison, que ça lui avait fait homme, et qu’après-prison il faut faire un grand effort et se battre pour avoir une vie digne.

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L’inauguration du projet.

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Le directeur de la prison Djibrill Noma Sina et Kenneth A. Balfelt prenant congé. Le projet est démarré.

Troisième étape: Ancrage du projet

Au début de 2012, le projet a embauché deux personnes locales à plein temps, dont l’une dans l’organisation et l’autre dans le projet. Ces deux personnes avaient comme tâche d’implémenter et de continuer le projet, mais surtout de garantir le contact étroit avec les détenus et les anciens détenus. Le bureau, la boutique et l’atelier que possède le projet, formaient le cadre de ce contact. A partir de cet endroit, le projet pouvait être implémenté, les anciens détenus pouvaient se servir de l’atelier et recevoir des instructions – et surtout, ils avaient ici un centre d’accueil. Par la suite, on a constaté qu’on réintégrait mieux les anciens détenus dans la communauté locale en leur procurant des stages.

Ansøgning

Nous envoyons la première pétition à CISU (organisation danoise qui subventionne les projets civils dans les pays en voie de développement). On en a reçu 500.000 DKR (environ 93.500 US dollars) pour les deux premières années.

opstartsmøde

La troisième étape du projet est démarrée.

Quatrième étape : Professionnalisation et consolidation

À partir de 2014, le projet va élargir sa gamme de formations. Jusqu’à présent, le projet a dirigé ses efforts vers les formations comme charpentier, tailleur et mécanicien moto, mais actuellement, nous allons introduire aussi des formations en électronique et en petite agriculture. Cette dernière formation est inclue parce qu’il y a un grand potentiel de développement dans l’agriculture au Niger. Apprendre comment améliorer la récolte peut constituer un pas important vers l’autosuffisance. Nous lançons la formation en électronique à cause du nombre croissant de téléphones cellulaires, de téléviseurs satellite avec parabole et d’autres appareils électroniques qui ne peuvent être ni montés ni réparés que par un très petit nombre de personnes locales.

Le projet est en train de réviser sa stratégie de réinsertion, assistant les anciens détenus à trouver un stage ou un emploi soit dans leurs villages, soit à Agadez.

 

Fase 1 Research

Tankerne og ideerne til dette projekt opstod, da Kenneth Balfelt i december 2006 interviewede den daværende fængselsdirektør Djibrill Noma Sina, som oplyste at de havde en recidiv rate (dvs. andel som falder tilbage i kriminalitet efter løsladelse) på 70-80% og at 80-90% af kriminaliteten de sad inde for var fattigdomsrelateret. Kenneth interviewede også Sultanen af Eire, sønnen Prins Lacombe, sultanens rådgiver, lederen af kvindernes håndværk forening, en taxachauffør og tjeneren Alhassane Amoussale (der senere er blevet en central person i projektet) for at få en forståelse for situationen i Agadez. Det var tydeligt at fangerne, på grund af manglende muligheder, ikke kunne komme ud af den kriminelle løbebane. Her opstod tankerne om at uddannelse skulle hjælpe fangerne til at forbedre deres livssituation i og udenfor fængslet.

Fængselsdirektør Djibrill Noma Sina, 2006.

Fængselsdirektør Djibrill Noma Sina, 2006.

Toilettet i fængslet

Toilettet i fængslet

De indsattes sovested. Her sover en psykisk belastet person som ikke kom ud i løbet af dagen. I forgrunden Alhassane Halido, som var oversætter for Kenneth A. Balfelt

De indsattes sovested. Her sover en psykisk belastet person som ikke kom ud i løbet af dagen. I forgrunden Alhassane Halido, som var oversætter for Kenneth A. Balfelt

Køkkenet i fængslet, hvorfra der serveres eet måltid hirsegrød om dagen og om søndagen en portion ris med en lille klump kød.

Køkkenet i fængslet, hvorfra der serveres eet måltid hirsegrød om dagen
og om søndagen en portion ris med en lille klump kød.

Mændenes sovesal indenfor ringmuren i fængslet.

Mændenes sovesal indenfor ringmuren i fængslet.

Ringmuren omkring fængslet.

Ringmuren omkring fængslet.

 

Fase 2 Opstart

Med økonomisk støtte fra DCCD (Danish Center for Culture and Development), fik projektet sin start den 28 marts 2007, da Kennet A. Balfelt forlod Justitsministeriet med en skriftlig tilladelse til at opstarte rehabiliteringsprojektet i Agadez. De næstkommende to uger havde Kenneth og oversætteren Alhassan Halido travlt, arrangerede, koordinerede, talte med de indsatte, og fik lavet et projektprogram og ikke mindst et godt netværk. Halido kendte en tømrer, der havde lært sit håndværk i et fængsel. Han henviste til sin søn, Mahamat Elhadji, hvilket gav projektet sit fundament. Projektet startede ud med en tømrer, skrædder- og alfabetiseringslærerog Prins Lacombe som fodboldtræner. Efter den officielle åbningen af projektet bestod undervisningen af:

 

  • Tømrer, fire dage og ugen i fire timer.
  • En skrædder, tre dage i fire timer
  • Fodboldtræning tre dage om ugen.
  • Åndelig vejledning
  • Iværksættervejledning for kvinder
  • Rådgivning omkring HIV/AIDS

 

De indsatte der blev prioriteret først til undervisningen var mindreårige, de mest fattige, uuddannede og analfabeter.

Niger

Fra det første netværksmøde om opstarten af projektet. Fra venstre stående Maman Adam Elhadi (alfabetisation), Siragi Manman fra en NGO for mindreårige og kvinder, hans chef, Alhassane Halido (oversætter), Kafi (sultanens juridiske rådgiver – blev senere faset ud, da han var korrupt), fængselsdirektør Djibrill Noma Sina, Seydou Alhassane (skrædderlærer), siddende fra venstre, Fatima (kvindernes coop), Prins Lacombe (fodboldtræner), Alhassane Amoussale (tjener og senere præsident for PSF), Kenneth A. Balfelt, Mahamet Elhadji (tømrermester og senere superviser i PSF) og Moussa en ven og fotograf.

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Fra det første møde med Mahamet Elhadji om samarbejde. Han fortalte at han allerede havde 3 løsladte mindreårige i praktik.

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Fra møde med Fatima fra kvindernes coop om hvilke materialer de skulle bruge for at drive undervisning i fængslet.

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Fra den første undervisningstime nogensinde – i tømrerfaget.

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Fra åbningen, hvor sultanens præmiereminister kom og indviede projektet. Han fortalte til alles store forbløffelse, at han også havde været i fængsel, at det skaber en mand og at man derfra skal tage sig sammen og kæmpe for et godt liv.

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Fra åbningen

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Fængselsdirektør Djibrill Noma Sina og Kenneth A. Balfelt siger farvel og tak for denne gang. Projektet er igang.

Fase 3 Forankring

I starten af 2012 ansætter projektet to lokale fuldtidsansatte, én i organisationen og én på projektet. De to ansatte skulle både implementere og videreføre projektet, men især have en tæt kontakt til både indsatte og løsladte. Rammen for denne kontakt blev projektets selvejende kontor, butik og værksted. Fra dette sted kunne projektet udføres,, løsladte kunne låne værkstedet og få faglig vejledning – og vigtigst, det fungerer som et værested for de løsladte. Sidenhen vidste det sig at praktikpladser var en bedre platform for at integrere de løsladte lokalsamfundet.

Ansøgning

Fra afsendelsen af den første ansøgning til projektpuljen (siden CISU), hvorfra projektet fik sine første kr. 500.000 til de første to år.

opstartsmøde

Fra opstartmødet på projektet fase 3.

Fase 4 Professionalisering og udbygning

Fra 2014 og frem skal projektet kunne rumme flere uddannelser. Indtil nu har projektet hovedsagligt satset på tømrer, skrædder og MC mekaniker uddannelser, men i denne projektfase introducere små-landbrugs- og elektronik uddannelser. Det første fordi der er mange muligheder i at udvikle landbruget i Niger. Det at give elever uddannelse i at forbedre høsten igennem grundlæggende viden, kan være en stor hjælp til selvforsyning. Elektronik uddannelsen opstartes fordi der i stigende grad kommer mobiltelefoner, satellit TV med paraboler og andre forbrugsapparater, som meget få kan opsætte, indstille og reparere.

Projektet arbejder med en revideret udslusningsstrategi efter fængselsopholdet, hvor de løsladte tilbydes hjælp, med bl.a. at få praktikplads og arbejde i de byer de flytter tilbage til, og til dem der bliver i Agadez.

 

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